"T’as fait danser ma planète" est l’occasion aujourd’hui d’aborder le sujet de l’empreinte de l’Autre : comment fait-on pour se redéfinir après une rupture, quand la marque de l’être que l’on a aimé est omniprésente ? La rupture est une déchirure, non seulement avec l’Autre, mais aussi avec une partie de soi dont on doit s’amputer. Alors comment exister à nouveau, quand la vie d’avant s’obstine en filigrane ? Comment redéfinir ses propres contours, se réinventer ? Ne serait-ce pas plus simple de tout simplement oublier, s’oublier ? Mode reset, on efface et on recommence ! Comme une forme d’amnésie passagère salvatrice. Un coma sentimental décidé. Contre cette déchirure, ce traumatisme, un pansement fait de déni et d’abnégation.